Les Aurores montréales


Roman / 21,00 € / ISBN : 978-2-487905-00-9 / 244 pages / broché avec rabats / 135x214 / date de parution : 07/11/2025

Figure incontournable de la littérature québécoise, Monique Proulx nous entraîne avec ce recueil de nouvelles dans un voyage montréalais doux-amer. Elle révèle dans chaque texte les destins singuliers qui se trament dans l’anonymat des grandes villes, et explore sans pathos les drames et la misère humaine que côtoient une bourgeoisie déconnectée du réel.

Ces courts récits, écrits dans une langue joueuse, ample et souvent bouleversante, sont tous peuplés d'une galerie de personnages un peu cabossés, mais tous flamboyants d'humanité. Ils gravitent autour de Montréal, le véritable protagoniste, et forment autant d’aurores dont la lumière nous habite longtemps.

Les Grands Vents publient avec fierté ce texte resté inédit en France.

À paraître le 7 novembre 2025

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L’autrice

Monique Proulx est née à Québec et a étudié et aimé les sciences pures avant de compléter un baccalauréat en littérature et en théâtre à l'Université Laval. Elle a hésité un moment entre les métiers de chimiste et de comédienne avant de décider de s'adonner exclusivement à l'écriture. Son seul emploi en dehors de l'écriture aura été celui d'agent d'information au siège social de l'Université du Québec, à Québec, pendant trois douloureuses années. Depuis, elle est connue comme romancière, nouvelliste et scénariste de cinéma, ainsi que conseillère en scénarisation. Son œuvre romanesque a remporté plusieurs prix et fait l'objet de traduction en anglais, en espagnol et en roumain. 


« Ce sont des nouvelles, textes courts et incisifs, tous soigneusement taillés dans l’insupportable bana­lité des drames et des lieux. Le livre se compare à une petite mosaïque de pierres multicolores. Chacune conserve sa couleur rare et la forme unique de sa froide minéralité. L’ensemble n’en constitue pas moins un vivant portrait de Montréal, une effrayan­te collection de spécimens humains, un tableau prodigieux de cacophonie et de tristesse nordique [...].

Il faut lire sans hésiter « Les Aurores montréales ». Pour apprivoiser l’atrocité. Pour attiser la fureur. Pour savourer le bonheur d’une écriture souveraine aux portes de la barbarie. Enfin parce que ces nou­velles s’ajustent de manière à former un livre, ce qui n’est pas toujours évident quand on rassemble des ­histoires dont chacune soutient si facilement sa propre unité. »

Réjean Beaudoin, Liberté